Il n’y a strictement aucun doute : il s’agit bien d’un attentat-suicide; le deuxième à Kidal en moins de deux semaines. Et cette fois-ci, une particularité : le véhicule venait de l’intérieur de la ville de Kidal pour se diriger vers la sortie sud de la localité. D'où cette question de savoir si d’autres engins qui sèment la mort seraient toujours à l’intérieur de la ville.
Deux mouvements armés affirment avoir été visés par cet attentat. Le MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad parle d’une opération contre un poste de sécurité qu’il contrôle, à la sortie sud de Kidal.
C’est faux, répond le MIA, Mouvement islamique de l’Azawad, une dissidence d’Ansar Dine. Le patron du MIA a contacté RFI pour dire que ce sont ses combattants qui ont été visés par l’attentat.
En tenant compte du bilan provisoire de cet attentat fourni par le MNLA, le MIA et les sources hospitalières à Kidal, il y a eu entre 4 et 7 morts dont le kamikaze. Pour le moment, une chose est sûre : dans le nord du Mali, les jihadistes n’ont pas encore déposé les armes.