L’information a parcouru toutes les rédactions, jeudi dernier : le chef de l’Etat avait décidé, après avis du Conseil supérieur de la magistrature, d’accorder une remise de peine à messieurs Adjinon Kossi Lambert, Towbeli Kouma et Pali Afeignindou. Ils étaient tous condamnés depuis le 15 septembre 2011 pour complot contre la Sûreté intérieure de l’Etat en avril 2009.
Au cours de leur procès, Adjinon Kossi Lambert et Pali Afeignindou avait écopé de cinq ans de réclusion, et Towbeli Kouma, de 15 ans. Ils auraient introduit des demandes de grâce au président de la République.
Depuis jeudi et l’annonce de cette nouvelle, pourtant, les familles attendent. Les avocats des trois personnes se félicitent de la décision mais ils disent n’avoir aucune information de plus. A la direction de l’administration pénitentiaire, on attend l’ordre de libérer pour exécuter.
On sait que plusieurs organisations des droits de l’homme ont demandé plusieurs fois la libération de certains des détenus impliqués dans cette affaire. Cette grâce présidentielle devrait leur permettre d’aller se soigner après les traitements subis au cours de leur détention à l’Agence nationale des renseignements (ANR).