Les pirates ont quitté le bateau. L'ensemble des 17 membres d’équipage du Gascogne sont sains et saufs, mais deux d’entre eux ont été légèrement blessés et reçoivent les premiers soins à bord du navire, selon un communiqué de la société Sea Tankers Shipping.
A Abidjan, d’où le bateau était parti jeudi dernier, le 31 janvier, avec 3 000 tonnes de pétrole dans ses soutes, les services maritimes et portuaires confirment que le commandant du Gascogne tient à nouveau le gouvernail. La direction des affaires maritimes et portuaires avait perdu la trace du Gascogne dimanche 3 février à 139 kilomètres au sud des côtes ivoiriennes avant de le signaler le lendemain au large du Nigeria.
Même mode opératoire que les deux précédents détournements
C’est le même mode opératoire que pour les deux précédents détournements de pétroliers dans les eaux ivoiriennes. Il n’y a eu ni revendication, ni demande de rançon.
Le Gascogne a-t-il été délesté d’une partie ou de la totalité de sa cargaison, comme c’était le cas pour les navires détournés le mois dernier et en octobre 2012 ? Pas de réponse pour l’instant de la part de l’armateur français et des services maritimes en Côte d’Ivoire.
Depuis le début du détournement du Gascogne, l’affréteur, une société sud-coréenne, ne s’est pas encore exprimé.