Leonardo Simao peut se féliciter des dernières avancées. Depuis sa visite, en octobre dernier, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, se sont retirés de la course à la présidentielle. C’est ce que la SADC leur avait demandé. Mais le Mozambicain le sait, la crise est encore loin d’être terminée : « C’est une étape importante. Mais il y a d’autres défis encore auxquels il faut faire face. Nous sommes là, dit-il, pour aider à trouver des solutions pour des problèmes complexes ».
Et parmi les principaux problèmes, il y a toujours le retour et l’amnistie de Marc Ravalomanana. Ils sont exigés par la SADC, réclamés par les partisans de l’ancien chef d’Etat, mais empêchés par le président de la transition, Andry Rajoelina. Il y a encore les élections qui posent questions. Le recensement n’est pas terminé, le financement n’est pas bouclé. Cela pourrait les entacher.
Pour l’émissaire de la SADC, « la tenue des élections crédibles, c’est la clé pour donner l’assurance aux électeurs d’abord, que les résultats sont un reflet fidèle de leur choix et à la communauté internationale aussi, que les organes issus des élections ont la nécessaire légitimité démocratique ».
Leonardo Simao doit quitter la Grande Ile samedi. Nous serons alors à seulement trois mois du scrutin présidentiel.