Après l’Afrique australe, médiatrice dans la crise, et les Etats-Unis, c’est donc à l’Union africaine d’exiger à nouveau le retour et l’amnistie de Marc Ravalomanana. Une position partagée par la quasi totalité de la communauté internationale et inscrite dans la feuille de route de sortie de crise, signée il y a un an et demi.
Seule la France s’est démarquée. La semaine dernière, son ambassadeur à Antananarivo jugeait que l’ancien président ne devait rentrer qu’après le scrutin. Un scrutin qui doit se tenir dans seulement trois mois et demi et qui inquiète l’Union africaine.
Le processus de recensement des électeurs est très en retard souligne-t-elle, et il manque toujours de l’argent pour l’organiser. Au moins 8 millions de dollars sur les 71 nécessaires. Des problèmes, qui selon l’UA, pourrait conduire à un report des élections. Un scenario qui sur la Grande Ile, est officiellement rejeté, mais qui officieusement, est évoqué.