La gravité, dont parlent les conseillers du président et qui l’habiterait un peu plus depuis vendredi 11 janvier, est liée à l’actualité, à l’intervention militaire française au Mali.
François Hollande s’est appliqué une nouvelle fois à justifier sa décision. Une décision nécessaire, a-t-il dit, sinon il serait déjà trop tard. Une décision aussi légitime dans le cadre de la légalité internationale. Ce n’est pas le retour de la Françafrique. « La France, a dit François Hollande, elle libère, elle porte des valeurs, elle n’a aucun intérêt au Mali ».
Le nouveau chef de guerre qu’est devenu François Hollande, a dit ainsi qu’il revendiquait cette opération : « C’est en étant ferme, que nous faisons céder le terrorisme ».
François Hollande s'est également exprimé sur l'opération menée en Somalie et qui a échoué. Là aussi, il la revendique pleinement et la justifie.
Silence sur l’enlèvement d’un ressortissant français en Algérie
Le président français n’a pas évoqué, peut-être parce qu’il est encore trop tôt et qu’on manque d’informations, le nouvel enlèvement d’un ressortissant français en Algérie. François Hollande tient par ailleurs à ce que cette situation internationale exceptionnelle au Mali n’occulte pas le reste de l’actualité.
Il a parlé de la Syrie et aussi de la politique du gouvernement, notamment en matière d’emploi.
Une cérémonie marquée par la gravité du moment, même si François Hollande a quand même conclu son propos par un petit trait d’humour, en souhaitant une bonne année à la presse, qui peut être aussi une bonne année pour le président. « Ce n’est pas incompatible », a dit François Hollande.