C’était la première fois qu’une grande personnalité internationale s’adressait aux députés ivoiriens depuis le début de la législature, il y a plus d’un an. Une visite saluée par le député de Dabou, Mohamed Sessoukou : « Un pays ne peut se développer qu’à partir de moyens financiers, et l’argent c’est le FMI. Si Christine Lagarde a accepté de venir devant le président et les députés, c’est qu’elle a confiance en ceux qui dirigent ce pays. »
Lors de cette séance extraordinaire du Parlement, convoqué pour venir écouter la directrice générale du FMI, Christine Lagarde a loué le travail accompli par les autorités ivoiriennes ces deux dernières années pour redresser l’économie du pays.
Les résultats macro-économiques ont dépassé les projections mais pour consolider les acquis et aller vers « le deuxième miracle économique », Christine Lagarde a exhorté les autorités ivoiriennes à la bonne gouvernance en mettant fin à « la corruption du corps politique ».
Elle aussi plaidé pour « l’inclusion économique », pour faire en sorte que la croissance profite aussi à la moitié de la population ivoirienne, qui vit dans la pauvreté. Elle a enfin souligné l’importance d’instaurer la sécurité dans le pays, afin de rassurer dans la durée les investisseurs ivoiriens et étrangers.