Lundi soir, une bousculade a eu lieu lors d’une veillée organisée par l'Eglise universelle du royaume de Dieu, un culte pentecôtiste né au Brésil en 1977 et qui compte un million de fidèles en Angola, selon un chiffre officiel.
Mardi soir, un premier bilan - donné tardivement - faisait état de dix morts. Ce 2 janvier, il est porté à seize personnes décédées. Selon les services de secours, dix des victimes ont succombé dans des établissements sanitaires de Luanda, trois en cours de route lors de leur évacuation et trois autres sur le lieu du culte.
Un responsable de la police témoigne que les forces de l'ordre, les sapeurs-pompiers et les services sanitaires et les responsables de l'église, étaient dépassés par le nombre de gens qui se sont rassemblés au stade de Cidadela. Les personnes venues participer au culte ont dépassé largement leurs attentes. La police estime que plus de 150 000 personnes se sont rendues à cette veillée, dans un stade prévu pour 80 000.
L'Eglise récuse toute responsabilité dans le drame. « Nous avons sollicité l'organisation de ce culte auprès des autorités publiques 20 jours avant. Et ces dernières nous l'ont accordée. Nous sommes en train en ce moment, ensemble avec les autorités du pays, de chercher à déterminer les responsabilités de ce drame », a déclaré à l'AFP Ferner Batalha, l'évêque adjoint de l'Eglise universelle du royaume de Dieu.
Selon un témoin de la bousculade, « le désordre a commencé avec l'arrivée du dernier groupe de personnes, venues de quartiers éloignés de Luanda, au portail 3 qui donne accès au stade de Cidadela, où étaient placés des sachets d'eau bénite. Tous ces gens voulaient en avoir. Ce qui a provoqué la bousculade et le glissement. »
(avec AFP)