Depuis plusieurs années, la Chine participe massivement à la construction de l'Angola. Des kilomètres de voies de chemin de fer, des villes-nouvelles entières, le futur aéroport international de Luanda, autant de réalisations chinoises financées par le pétrole angolais.
L’Angola est devenu le premier terrain d’investissement de Pékin en Afrique. Et la Chine est au coude-à-coude avec les Etats-Unis pour la place de premier partenaire commercial de Luanda, bien loin devant l’ancien colonisateur portugais. Cette percée chinoise se fait en toute discrétion, à coups de visites officielles feutrées et d’extension de lignes de crédit.
Mais sur place, la présence des Chinois est indéniable. Ils seraient près de 100 000 et pas seulement dans les baraquements des ouvriers. Une vilachinesa, la ville chinoise, a fait son apparition à la périphérique de Luanda. Reste que ce débarquement ne plaît pas aux Angolais : confrontés à un fort taux chômage, ils accusent les Chinois de leur voler leur travail.