RCA : les rebelles du Séléka demandent l'arrêt des hostilités

Les rebelles centrafricains du Séléka, qui ont pris les armes le 10 décembre, se sont emparés ce dimanche de Bambari (centre-sud), l'une des principales villes du pays, en dépit de l'appel à la négociation lancé par les chefs d'Etats d'Afrique centrale. Ce lundi matin, les rebelles demandent aux FACA, les Forces armées centrafricaines, de cesser leurs opérations. Par communiqué, Bangui se dit de son côté prêt au dialogue à condition que les insurgés se retirent des positions conquises depuis quinze jours.

Malgré les appels à la négociation lancés le vendredi 21 décembre par les chefs d'Etat de la région, les acteurs centrafricains sont plus que jamais sur le pied de guerre. Et à cet exercice, c'est la coalition Séléka qui a marqué les esprits. Elle s'est emparée durant le week-end de trois localités, dont la ville de Bambari située à 280 kilomètres au nord-est de Bangui. Une ville considérée comme une place forte des forces armées centrafricaines.

La perte de la ville est un nouveau coup dur pour le pouvoir en place à Bangui.

Du côté du Séléka on accuse le président Bozizé d'avoir relancé les hostilités en envoyant un contingent attaquer la ville de Bria. Le porte-parole du mouvement affirme cependant que les rebelles souhaitent une trève.

En attendant, le Séléka est bel et bien dans une logique de renforcement. L'alliance confirme que le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), mouvement armé d'Abdoulaye Miskin, a rejoint ses rangs.

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