«Pour sortir de la crise, il faut convaincre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina de ne pas se porter candidats aux prochaines élections générales». Voilà les termes du communiqué final de la SADC. L’organisation régionale réaffirme ensuite sa position en faveur du droit au retour de l’ancien chef d’Etat, condamné par la justice malgache. Et elle précise que la loi d’amnistie doit en créer les conditions propices. Une déclaration en forme de désavoeu pour Andry Rajoelina qui s’est toujours opposé au retour de son adversaire.
Mais cette annonce, le président de la Transition semble l’avoir anticipée. Car samedi soir, un virulent communiqué à l’encontre de Sandile Schalk, le représentant de la SADC à Madagascar, était publié. En cause : son démenti sur les raisons de l’absence d’Andry Rajoelina au sommet extraordinaire de Dar es Salaam. Sandile Schalk laissait alors entendre que ce dernier n’oeuvrait pas pour sortir son pays de la crise. Une déclaration partiale selon la présidence malgache qui ajoute : «Madagascar est un pays indépendant, sous la tutelle d’aucune organisation.»