Roulement de tambour et musique de la Garde républicaine. Il est 15 heures lorsque la limousine du président Idriss Déby pénètre dans la cour du palais de l'Elysée.
Sous une pluie fine, le chef de l'Etat tchadien passe la Garde en revue, et est accueilli par son homologue François Hollande. Longue poignée de main entre les deux hommes, qui s'entretiennent ensuite pendant une heure.
Dès sa sortie, le chef de l'Etat tchadien dénonce la « confusion totale » qui entoure l'éventuel déploiement d'une force internationale au nord du Mali.
Interrogé sur la disparition, depuis quatre ans, de l'opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh, le président Déby balaye la question d'un revers de main...
Sur le dossier de l'Arche de Zoé, actuellement devant les tribunaux à Paris, il fait en revanche une mise au point ferme.
La visite du numéro un tchadien se poursuit jeudi par un déjeuner au Medef, avec des acteurs de l'organisation patronale française.