L'Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise, c’est un regroupement d’une quinzaine de partis politiques maliens et d’associations. Cette coalition insiste : il faut libérer le Nord et c’est d’abord et avant tout l’affaire des Maliens.
« Il faut libérer le Nord. Le Mali a beaucoup d’amis, beaucoup plus qu’on ne le pense. Il s’agit pour le gouvernement de bien les identifier et de les mobiliser pour le Mali », explique Soumana Sako, président de l’ADPS et ancien Premier ministre malien.
Et face aux médiations en cours, l’ADPS apporte des réserves. « Nous disons que nous avons certes besoin de cette unité internationale pour nous appuyer, mais nous ne seront pas d’accord pour négocier quoi que ce soit avec des rebelles séparatistes, minoritaires, dirigeants autoproclamés non élus », insiste Soumana Sako.
Mais ici, pour le moment, le gouvernement malien, de son côté, croit toujours aux négociations. Une délégation officielle s’apprête même à se rendre à Ouagadougou, au Burkina Faso, pour prendre connaissance de l’agenda des pourparlers futurs entre les groupes de touaregs armés et l’Etat malien.