Les citoyens se mobilisent pour honorer la mémoire de ces héros venus d'ailleurs, les tirailleurs africains qui ont versé leur sang pour libérer la France. Symboliquement, ils iront sur la tombe du soldat inconnu déposer une gerbe de fleurs. Présent à leurs côtés, ce descendant de tirailleur malien :
« Mon père a fait la guerre 14-18. Il est décédé, je ne l’ai pas connu. (…)Tout ce que l’on m’a expliqué c’est qu’il est mort pour la France. Les Français n’ont jamais été reconnaissants. Ils auraient dû parler de cette histoire aux jeunes Français »
Transmettre cette histoire douloureuse, encore méconnue, c'est le combat mené par la présidente du Conseil des Mariannes de la République et d'Europe Marie Thérèse Altermath :
« Très peu de gens savent que ces soldats ont donné leur vie pour nous. C’est à nous citoyens de vulgariser cette mémoire et de nous battre pour faire reconnaître leur participation parce qu’ils ont participé sans rien demander en retour. Et je crois que c’est à nous de valoriser ce qu’ils ont fait ».
Cette fédération, le Conseil des Mariannes de la République et d'Europe a aussi en projet : l'édification d'un mémorial pour les tirailleurs africains.
Pour Michel Faleme spécialiste des diasporas noires, l'histoire des tirailleurs africains reste largement méconnue en France.