Madagascar : le trafic de bois de rose continue

A Madagascar, une société de transport appartenant à un proche du président de transition Andry Rajoelina. Elle est accusée de faire du trafic de bois de rose, par une association de notables luttant pour la moralisation de la vie politique malgache. Une affaire qui vient se rajouter à de nombreuses autres. nie en blocCe trafic de bois de rose est au coeur de nombreux scandales.

Le bois de rose, qui est une espèce internationalement protégée, classée en annexe 3 à la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction, et qui fait l'objet à Madagascar d'une interdiction d'abattage et d'exportation, est au coeur d' importants trafics à destination de la Chine.

En cette période déja électorale où les alliances se font et se défont, c'est la société de transport Sodiatrans, appartenant à un proche du président Andry Rajoelina, qui se défend d'accusation de trafic de bois de rose.

La semaine dernière, un chef traditionnel, le prince Patrick Zaka Riasy affirmait détenir des preuves d'un chargement de 20 containers de 20 pieds de bois de rose, dans le port de Tamatave à destination de Singapour.  La semaine d'avant, les douanes interceptaient dans la ville d'Antalaha, qui est le centre historique de ce trafic, un transfert nocturne de bois de rose vers un bateau chinois au large.

On estime que plusieurs milliers de tonnes de bois de rose déjà coupées, attendent de pouvoir être exportées. Une manne pour les trafiquants qui se négocie à 500 dollars le kilo.

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