Eugène Diomi Ndongala avait disparu depuis fin juillet. Selon son épouse il a été relâché dans la nuit de mercredi à jeudi, dans la périphérie de Kinshasa, à proximité d’un camp militaire.
Malade, il est soigné à domicile par un médecin. L’affaire de sa disparition avait déclenché une polémique entre, d’un côté, les opposants politiques et les défenseurs des droits de l’homme, qui assuraient que Eugène Diomi Ndongala avait été enlevé par les services de sécurité qui le détenaient au secret, et puis de l’autre côté, par les autorités qui affirmaient qu’il n’était pas détenu et qu’il était en fuite.
Les conditions dans lesquelles le président du parti Démocratie chrétienne réapparaît aujourd’hui ne permettent pas d'éteindre la polémique. Les autorités réaffirment qu’il n’a pas été arrêté. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, disait ce matin qu’il avait monté un coup pour faire parler de lui, à la veille de la visite de François Hollande au sommet de la Francophonie.
Eugène Diomi Ndongala n’est pas en mesure de s’exprimer aujourd’hui, dit son entourage. Il devrait le faire demain.