À l'Union africaine, l'ONU, l'Union européenne, et aux Etats-Unis, les déclarations vont toutes dans le même sens. Plus d'un an après l'indépendance du Soudan du Sud, il y a urgence à régler les sujets qui fâchent, notamment la délimitation des frontières et le statut de la zone pétrolière contestée d'Abyei, la mise en place d'une zone démilitarisée et les questions pétrolières.
Après l'expiration de la précédente date butoir, le 2 aout, le Conseil de sécurité des Nations unies appelle les présidents du Soudan et du Soudan du Sud à faire preuve « d'esprit constructif et de volonté politique ».
Le mois dernier, les négociations avaient bien abouti à un premier accord sur les taxes de transit du pétrole sud-soudanais par les oléoducs du Nord. Mais Khartoum a ensuite annoncé que cet accord ne serait pas appliqué avant le règlement des questions de sécurité. Pour l'instant, il n'existe donc que sur le papier, et le Soudan refuse jusqu'à présent la carte d'une zone tampon proposée par l'Union africaine
Depuis trois semaines, les négociateurs discutent à Addis-Abeba pour préparer ce sommet entre les chefs d'Etat. En cas d'échec, le Conseil de sécurité menace les deux pays de sanctions.