Rétablir la paix, tout en restaurant la confiance entre pays voisins, c'est en substance l’ambition de ce nouveau mécanisme de vérification conjoint, élargi à l’ensemble des onze membres de la Conférence des Grands Lacs. Il va remplacer l’ancien mécanisme qui n’impliquait que la RDC et le Rwanda.
«Nous franchissons un pas décisif... j’invite les pays membres» à travailler «avec impartialité», a déclaré le ministre congolais de la Défense.
Le Rwanda et la RDC mettront à disposition du centre de vérification respectivement trois experts militaires. Les autres pays en fourniront deux chacun. Leur rôle principal sera de vérifier l’étanchéité de la frontière.
L’idée d’un tel mécanisme est née lors de la troisième réunion en deux mois des pays des Grands Lacs visant à mettre un terme à l’instabilité de la région. Ces derniers travaillent également sur la mise sur pied d’une force internationale neutre aux contours encore flous qui doit être déployée d’ici deux mois sous mandat de l’Union africaine et de l’ONU.
Un prochain sommet sur cette question doit se tenir à Kampala le 8 octobre.