Les candidats auront quarante-cinq minutes pour exposer leur programme avant de répondre aux questions des deux cents députés. Parmi eux, huit candidats ont reçu le soutien d'au moins quinze membres du Congrès, c'était l'une des conditions pour que les candidatures soient validées.
Autre condition, les épouses des candidats doivent être des citoyennes libyennes, et le candidat élu devra renoncer à sa double nationalité. Plusieurs candidats ont vécu en exil au Canada et aux Etats-Unis, c'est le cas des trois postulants qui partent favoris, à savoir l'ancien Premier ministre Mahmoud Jibril, le vice-Premier ministre sortant Mustapha Abushagur et le ministre de l'Electricité Awad Barasi, proche des Frères musulmans.
Cette élection semble ouverte dans la mesure où les élus indépendants sont majoritaires à l'Assemblée, ils occupent cent vingt des deux cents sièges. Parmi eux, existent deux blocs de trente et quarante personnes environ. Mais ces groupes ne se sont pas constitués sur des critères idéologiques ou religieux, indiquent des observateurs qui relèvent par ailleurs que l'équipe de l'Alliance des forces nationales a été très active ces dernières semaines dans les couloirs de l'Assemblée.