Israël accorde le droit d’entrée sur son territoire à trois migrants érythréens

Une solution a finalement été trouvée pour mettre fin au calvaire de la vingtaine de migrants érythréens qui ont passé plus d’une semaine coincés à la frontière israélo-égyptienne en plein désert. Stoppé par la clôture israélienne, ils refusaient de rebrousser chemin vers l’Egypte. Finalement, l’Etat hébreu accepte d’accueillir trois migrants sur son sol.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez

Israël accepte l’entrée sur son territoire de deux femmes et d’un adolescent de 14 ans. Ils ont été immédiatement transférés vers le centre de rétention des clandestins dans le sud de l’Etat hébreu. Les 18 autres membres du groupe - des hommes - ont accepté de rebrousser chemin vers l’Egypte.

En tout, les Erythréens auront passé huit jours au pied de la clôture grillagée. Pendant cette période, l’armée israélienne leur a donné de l’eau, mais elle a aussi empêché l’accès des organisations de défense des droits de l’homme qui voulaient approcher de la frontière avec des vivres pour les migrants.

En annonçant l’accord jeudi 6 septembre, le bureau du Premier ministre israélien s’est montré ferme, selon le communiqué, « Tout le monde doit comprendre qu’Israël n’est plus une destination pour les infiltrés ». Le terme utilisé ici pour qualifier les Africains qui pénètrent clandestinement sur le territoire de l’Etat hébreu, en passant par le Sinaï égyptien. Ils sont aujourd’hui plus de 60 000 en Israël.

Toujours selon Benyamin Netanyahu, la barrière de sécurité en construction à la frontière israélo-égyptienne bloque désormais « 90% » des tentatives d’entrées illégales sur le territoire de l’Etat hébreu.

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