Les rebelles du M23 sont des mutins des FARDC, l'armée congolaise, qui ont pris les armes depuis le mois d'avril dans la province du Nord-Kivu. Jean-Marie Runiga, le coordinateur politique de cette rébellion considère que les autorités congolaises devraient privilégier le dialogue plutôt que l'éventualité de l'intervention d'une force neutre.
Depuis un mois, les menaces contre les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes de l'est de la RDC se multiplient. Amnesty International dénonce dans un communiqué ces intimidations qui s'intensifient dans la région du Nord-Kivu principalement. L'organisation a même dû localiser ses différents partenaires pour s'assurer de leur sécurité. Amnesty accuse à la fois les autorités congolaises mais aussi les rebelles du M23 d'être à l'origine de ces menaces. Depuis le mois d'avril le conflit entre la rébellion du M23 et les FARDC, l'armée régulière congolaise a lieu dans la province du Nord-Kivu. Achraf Sebbahi, la responsable du programme Afrique RDC pour Amnesty International.
Pour apporter des solutions au conflit armé qui perdure, un nouveau mouvement politique, la 3e voie vient de se créer. Les leaders prônent notamment un respect de la constitution pour décentraliser les pouvoirs politiques et économiques.
Pour Victor Ngezayo, l'un des artisants de ce mouvement, le fédéralisme apporterait des solutions locales et plus efficaces pour gérer les conflits et aider la population.