Lors de sa rencontre avec le gouvernement sud-soudanais, Hillary Clinton a fait preuve de fermeté dans ses propos, dénonçant les relations houleuses entre le Nord et le Sud. Des déclarations qui illustrent l’irritation grandissante de l’administration américaine concernant des négociations dans l’impasse depuis des mois. Egalement visée, cette jeune nation que les Etats-Unis ont tant soutenue et qui, depuis la suspension de la production de pétrole, en janvier dernier, plonge chaque jour de plus en plus dans la faillite.
L’annonce d’un accord concernant les revenus pétroliers depuis Addis-Abeba, quelques heures après sa visite, était inattendue. C’est en tout cas un premier résultat de sa visite en Afrique, même si d’autres pourparlers devront précéder l’application de cet accord.
Ce samedi, elle a rencontré les responsables kenyans, pour évoquer les élections de mars prochain ainsi que la menace terroriste représentée par les shebabs, les insurgés islamistes somaliens.
Elle va ensuite rencontrer les leaders somaliens pour aborder la fin du mandat du gouvernement de transition. Dans un communiqué publié il y a deux jours, elle a appelé à achever la feuille de route rapidement, et dans la transparence. Un message qui sera à nouveau martelé lors de sa rencontre avec le président Sharif Ahmed, candidat à sa propre succession.