Béatrice Atallah, présidente de la Commission électorale nationale indépendante (Cénit), a dit dans son discours que le calendrier restait tributaire de deux choses : d'abord l'arrivée en temps et en heure des financements internationaux promis pour cette élection. Notamment, les 17 millions d'euros du premier bailleur de fonds, l'Union européenne.
Ensuite, ce calendrier électoral est tributaire de l'environnement politique à Madagascar d'ici au 8 mai 2013, date du premier tour de la future élection présidentielle. L'environnement politique, c'est avant tout la résolution de la crise personnelle entre l'ancien président Marc Ravalomanana et l'actuel président de la Transition Andry Rajoelina.
La SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) avait imposé aux deux hommes de trouver un accord au plus tard le 31 juillet, c'est-à-dire hier mardi, donc avant l'annonce des élections. La SADC a imposé un nouvel ultimatum au 16 août, soit à la date du prochain sommet de l'Union africaine. Selon certaines sources, une deuxième rencontre entre les deux hommes est prévue dans quelques jours mais aucune date n'a été confirmée officiellement.