L’objectif de cette rencontre qui réunit les forces vives du Mali autour des six chefs d’Etat du groupe de contact est clair. Pour Mahamadou Issoufou, président de la République du Niger, « c’est de trouver des solutions à cette crise que traverse le Mali. Et je fonde l’espoir qu’il y aura des avancées dans la mesure où cette réunion connait la participation des forces vives du Mali. »
Selon Ibrahima N'Diaye, vice-président de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema), les invitations reçues ne font pas cas des détails des questions qui seront abordées. Mais pour lui, la mise en place du gouvernement d’union nationale ne se décidera pas à Ouagadougou.
« Il y a des choses qui peuvent se discuter ici, a-t-il dit, il y a des décisions qui ne peuvent pas se prendre à Ouagadougou. Soyez sûrs qu’il y a une discrimination à faire par rapport à certains sujets ».
Chacun est venu à ce sommet avec son agenda. Les priorités ne sont pas les mêmes pour les participants maliens. Alioune Gueye, vice-président du conseil national de la jeunesse du Mali, donne son avis : « nous, nous pensons qu’il y a un gouvernement qui est là. Certes, il y a des difficultés, certes, il y a des insuffisances, mais cela ne doit pas être la priorité des priorités. La priorité des priorités aujourd’hui c’est d’engager l’offensive au niveau du Nord. »
Deux absences de taille à ce sommet du groupe de contact : le président et le Premier ministre de transition du Mali. Mais du côté de la médiation, on assure que le gouvernement malien est bien représenté. C'est le ministre de l'Intégration africaine qui portera sa voix.