Des changements radicaux, une transformation de l’économie, l’ouverture d’une nouvelle phase dans la vie politique sud-africaine 18 ans après la fin de l’apartheid, des formules entendues tous les jours de cette conférence politique de l’ANC (Congrès national africain). Et finalement, pas de grands changements en vue.
Sur la question des terres qui appartiennent toujours à 80% à la minorité blanche, l’ANC reconnaît qu’il faut réformer le principe du vendeur volontaire acheteur volontaire. Mais dans les limites de la constitution.
Sur une autre question très polémique, celle des profits miniers, pas de nationalisation de grande ampleur en vue, mais une plus grande intervention de l’Etat dans le secteur.
Concernant l’éducation, l’une des priorités dans ce pays, les délégués de l’ANC se sont mis d’accord pour réfléchir à de nouveaux moyens d’empêcher les grèves des professeurs, mais sans restreindre le droit de grève.
L’emploi des jeunes doit aussi faire l’objet de discussions à venir. Les recommandations formulées tout au long de cette conférence vont encore être discutées. L’ANC se réunira alors de nouveau pour désigner son candidat pour la présidentielle de 2014.