Ils ont fui l’Ouganda, la Somalie, la République démocratique du Congo, le Burundi et d'autres encore. Tous et toutes ont une sexualité différente qui constitue parfois un crime dans leur pays d’origine ou de toutes manières un tabou.
En arrivant en Afrique du Sud, ils espéraient pouvoir commencer à vivre autrement. Car, dans ce pays, la Constitution interdit toute discrimination en raison de leur orientation sexuelle. Mais en fait ils se sont heurtés à une toute autre réalité.
Le rapport souligne les discriminations à l’embauche, au logement, à la xénophobie qui touche souvent les immigrés venus d’autres pays d’Afrique. S’ajoute l’homophobie, un phénomène particulièrement fréquent dans les townships d’après les témoignages des hommes et des femmes recueillis par l’association Passop. S’y ajoutent les humiliations, les vexations, au moment des démarches administratives par les officiers de l’immigration.
Le rapport souligne que ces migrants connaissent mal leurs droits, voire pas du tout. Ils ne sont pas aidés par les autorités et se sentent abandonnés par la police lorsqu’ils leur arrivent de porter plainte après une agression.