Il s’agirait d’une affaire de viols répétés sur des mineures. Deux sœurs qu'Eugène Diomi Ndongala aurait eu l’habitude d’inviter au directoire de la Démocratie chrétienne, son parti politique.
Mais mardi 26 juin au soir, ces filles auraient dénoncé les faits chez leurs parents, qui à leur tour, auraient alerté la police. Aussitôt sur les lieux, les agents de l’ordre ont investi la parcelle jusqu’au lendemain matin. La fouille effectuée par la suite n’a pas révélé la moindre trace d'Eugène Diomi Ndongala.
Joint au téléphone mercredi matin par RFI, le président de la Démocratie chrétienne (DC) a réfuté ces accusations. Selon lui, c’est une cabale car, a expliqué Eugène Diomi Ndongala, « j’étais déjà parti du bureau avec mon avocat au moment des faits présumés ».
Depuis, le téléphone de Eugène Diomi Ndongala n’a plus répondu. Qu’est-il alors arrivé à l’opposant ? Le secrétaire général de sa formation politique, Freddy Kita, a déclaré que Diomi a été enlevé mercredi vers 13 heures par une trentaine d’hommes armés alors qu’il roulait à bord de son véhicule.
« Faux », a répondu la police par le biais du colonel Kanyama, joint également au téléphone par RFI. Pour cet officier, Eugène Diomi Ndongala a eu le temps de se soustraire et de se cacher.