Si le projet de loi obtient l’accord des députés, la nouvelle structure militaire, sera dirigée par un officier de l’armée nommé par décret. Cet officier aura le titre de président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité.
Pour accomplir sa mission, il aura d’importants pouvoirs : celui par exemple de faire nommer le secrétaire général et le vice-président du Comité militaire. Celui également de désigner lui-même directement les responsables de trois commissions de travail qui seront sous son autorité.
En clair, si les députés disent « oui au projet de loi », le président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité sera non seulement le véritable patron de l’armée, mais dans le contexte actuel, il sera très influant.
Reste l’identité de ce futur président du Comité militaire. Elle n’est pas encore connue. Mais une indication : dans le projet de loi, il est précisé que les membres de l’ex-junte malienne dont le patron est le capitaine Amadou Sanogo, seront en priorité membres de cette structure.