A la différence du FDR, la démarche de la junte est approuvée par un autre regroupement, la Coordination des organisations patriotiques du Mali, (la COPAM), qui jusqu'ici soutient le coup d’Etat du 22 mars dernier.
Autre réaction connue, celle d’un groupement de partis modérés dirigé par l’ancien Premier ministre malien Zoumana Sacko. Ce regroupement ne participerait pas à la convention si elle se tenait. D’autres composantes des forces vives de la nation maliennes devraient, ce mercredi 16 mai, donner leur avis. Mais déjà on le voit, la proposition de la junte ne fait pas ici l’unanimité.
Le temps passe, il file même. Dans six jours, si rien n’est fait, le Mali n’aura plus de président légal. Les médiateurs de la Cédéao sont partis et ne sont pas revenus. Et, concentrées à trouver un schéma local de sortie au Sud, les autorités maliennes assistent, impuissantes, à la dégradation de la situation dans le Nord du pays aux mains de différents groupes armés.