C'est au son du clairon que les cercueils des soldats nigériens ont quitté la Côte d'Ivoire.
Alassane Ouattara, qui préside la cérémonie, tient à assurer les officiels de l'ONU que ces morts ne resteront pas impunies.
« Le gouvernement prendra toutes les mesures pour mettre un terme aux agissements des auteurs et les instigateurs de cette attaque, que nous condamnons avec la plus grande fermeté ».
Si les autorités ivoiriennes ont pointé du doigt des miliciens proches de Laurent Gbabgo réfugiés au Liberia – l'ONU, pour sa part, refuse pour l'instant de désigner des coupables, comme l'explique Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix à l'ONU : « Il y a encore des questions à éclairer et nous saurons ce qui s’est passé. Et nous comptons bien que les coupables soient appréhendés et que justice soit rendue ».
Des membres de l'Etat major onusien enquêtent en ce moment dans la zone où les casques bleus ont été tués – mais leurs déplacements sont rendus très difficiles par l'insécurité qui persiste dans cette région frontalière du Liberia.