La mission d’observation européenne s’est bien gardée de faire une évaluation politique du scrutin. C’est un compte-rendu sur des bases très techniques qui a été présenté ce samedi.
La question des fraudes a été posée au chef de la mission d’observation José Ignacio Salafranca qui ne s’est pas prononcé. Il a seulement relevé que les procès verbaux avaient été remis aux représentants des partis politiques et qu’il fallait donc attendre que tous puissent être comparés. Il a aussi très diplomatiquement rappelé qu’il ne s’agit pour l’instant que de résultats provisoires.
La délégation d’observateurs s’est félicitée du déroulement pacifique de cette élection mais a plaidé pour une plus grande transparence. Les Européens relèvent notamment que dans 60% des bureaux de vote observés, l’affichage public des résultats n’a pas été respecté. Le chef de mission a également réitéré ce matin son regret de ne pas avoir eu accès au fichier électoral global. Seul un accès restreint au fichier au niveau des wilayas, c’est-à-dire des régions, a été autorisé après tractations avec le ministre de l’Intérieur.