Avec notre correspondant
Les leaders de l’opposition veulent obliger le gouvernement à ouvrir un dialogue franc et sincère, pour une préparation et une organisation parfaites du scrutin législatif, comme l’exprime Sidya Touré : « Nous avons décidé d’exiger qu’un dialogue s’instaure, pour qu’on dégage un consensus pour finir cette transition en Guinée. Et si ce n’est pas obtenu à partir du 10, nous commençerons à lancer des manifestations de rue, cette fois-ci, qui vont être suivies de villes mortes et de caravanes à l’intérieur du pays, pour obliger le gouvernement à s’asseoir avec l’opposition, et à arrêter les modalités pour tenir les élections législatives en Guinée ».
Cellou Dalein Diallo, lui, élève le ton et appelle à la mobilisation : « Nous sommes révoltés par cette accumulation de mauvaise foi, de mensonges, de complicités au niveau le plus élevé de l’Etat ! Nous avons décidé à partir de jeudi, que tous nos militants seront dans la rue, que le monde entier comprenne qu’il y a quelque chose qui ne va pas en Guinée ! ».
Le ministre de l’Administration territoriale, Alassane Condé, interrogé par RFI, explique : « Si l’opposition estime qu’elle a des raisons valables pour le faire, qu’elle y aille ».