RDC : la Commission électorale fait l’unanimité contre elle

Dans une sorte d'union sacrée, la classe politique exige la démission des membres du bureau dirigé par Daniel Ngoy Mulunda. Les irrégularités dénoncées lors des scrutins de novembre 2011 ont convaincu la société civile et la communauté internationale de demander la restructuration de la Commission. Les élections présidentielle et législatives couplées ont provoqué des pleurs et des grincements de dents dans tous les camps.

Dans son ensemble, la classe politique, opposition comme majorité ou indépendants, reconnaît que les élections couplées de novembre 2011 ont été entachées de beaucoup d’irrégularités. La société civile - le clergé catholique en tête - et les observateurs internationaux ne disent pas le contraire.

Les méthodes de la Céni, la Commission électorale nationale indépendante, dans sa configuration actuelle, font également craindre pour les élections provinciales et locales, lesquelles ont été reportées à des dates non déterminées.

Et c’est à l’unisson que toutes les composantes de la société congolaise, consultées par l’informateur Charles Mwando Simba, ont demandé ou exigé la démission du bureau dirigé par le pasteur Daniel Mulunda et la restructuration de la Céni pour y incorporer des représentants de la société civile.

Soutenue par les ONG et la communauté internationale, cette démarche vise la transparence et la justice pour crédibiliser le processus électoral, ce qui évitera certainement la répétition des violences enregistrées lors des élections présidentielle et législatives. La balle est donc aujourd’hui dans le camp des parlementaires.

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