Le sommet s’est ouvert en présence de huit chefs d’Etat africains. Les autres pays membres de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) sont représentés par des délégations de haut niveau, bien souvent des ministres. « Nous devons prendre d’importantes décisions qui engagent l’avenir de la démocratie et mettre en œuvre des stratégies pour lutter contre les fléaux et les menaces qui fragilisent notre sous-région ». Le président en exercice de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, s’est ainsi adressé à ses pairs et aux autres délégations présentes au palais des Congrès de l’hôtel Ivoire.
Lors de l’ouverture du sommet, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a d’emblée fixer l’objectif de ce sommet extraordinaire : l’adoption aujourd’hui même d’une position commune et sans équivoque sur la crise politique et militaire que vit le Mali. Les chefs d’Etat de la Cédéao vont s’entendre sur la position à prendre lors d’une réunion à huis clos.
Le président ivoirien a souhaité que le sommet adopte un ensemble d’actions à entreprendre au plus vite. C’est la capacité de la Cédéao à se pencher sur ces problèmes et à prendre les décisions et les initiatives qui renforcent sa stabilité qui est en jeu. Une façon pour Alassane Ouattara d’exhorter ses pairs ouest-africains à ne pas se limiter à la simple condamnation du coup d’Etat au Mali.
Et au-delà du putsch à Bamako, le président ivoirien a évoqué les rébellions du nord du Mali. Il a appelé la Cédéao à aider ce pays à retrouver sa stabilité à travers ses dialogues inclusifs.