L'aide internationale s'organise progressivement à Brazzaville où le bilan des explosions dimanche dans un dépôt de munitions a été réévalué à près de 200 morts, 1 340 blessés et 5 000 sans-abris par les autorités qui ont décrété un deuil national de plusieurs jours. A Brazzaville, de nombreux habitants ne décolèrent pas et s'interrogent. Pourquoi avoir laissé un dépôt de munitions en pleine zone résidentielle ?
Des rumeurs ont circulé sur l'existence d'un deuxième dépôt de munitions non loin de celui qui a pris feu dimanche matin. Les autorités assurent qu'il n'y a plus aucun danger. D'après le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Jean-Robert Obargui, les derniers feux dans le quartier de Mpila sont éteints.
Concernant l'opération de nettoyage, une ONG britannique de déminage est sur le terrain. Elle a mis en place un service téléphonique (numéro : 06 621 50 01) pour que les habitants de Brazzaville puissent signaler la présence d'engins explosifs.
Dans les hôpitaux, les chirurgiens travaillent sans cesse. Il y a en effet 1 340 blessés. Un avion français est arrivé ce mardi 6 mars à Brazzaville, avec à bord des urgentistes et trois tonnes de médicaments et de matériel. Une équipe marocaine est également sur place pour monter un hôpital temporaire et des équipes italiennes complètent ce dispositif.
L'ambassade du Congo à Paris lance un appel aux dons en solidarité avec les victimes. Pour plus d'informations vous pouvez écrire au Réseau International des Congolais de l'extérieur à cette adresse mail : urgencecongo@le-rice.com.