Les villes fragilisent les conditions de vie des enfants, selon l'Unicef

Le rapport annuel de l’Unicef sur l'état mondial de l'enfance, publié ce 28 février 2012, met l’accent sur des centaines de millions d’enfants vivant dans les villes et qui, dans le même temps, sont exclus des services essentiels de santé mais pas seulement. Sous le titre Les enfants dans un monde urbain, le document offre également des exemples où la prise en compte des besoins de ces enfants et de leurs familles a contribué à l'amélioration de la vie citadine.

« L’image traditionnelle de la pauvreté, c’est un enfant dans un village rural » affirme le directeur général de l’Unicef. Alors que dans quelques années, la majorité des enfants grandira dans des villes; aujourd’hui déjà, 6 sur 10 y naissent.

Ecoles, structures sanitaires font partie des avantages citadins recherchés mais un nombre croissant de jeunes vivent dans des taudis ou des bidonvilles et n’ont pas accès à ce qui pourrait les aider à s’épanouir. L’urbanisation galopante ne permet plus de répondre à leurs besoins d’éducation et de santé et c’est ainsi que des disparités profondes sont constatées entre les riches et les pauvres. L’eau accessible est trop chère pour les plus démunis, précise le rapport, et ce sont les enfants qui en paient de lourdes conséquences.

Les villes négligent les enfants et la priorité doit se concentrer sur les plus désavantagés en mettant les plus jeunes au cœur de leur politique d’urbanisme en identifiant les disparités.

Grâce à des partenariats locaux, il a été possible de concrétiser plusieurs points en souffrance au Brésil, en Equateur, au Mexique, aux Philippines et encore au Kenya par exemple. « La croissance des zones urbaines oblige à un investissement plus important dans les villes pour de meilleurs services » affirme l’organisation humanitaire.

 

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