Une visite en mode express. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est restée à Alger moins de cinq heures, le temps de s’entretenir et de dîner avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika, mais aussi de rencontrer des représentants de la société civile. Une attention interprétée en Algérie comme une manière de soutenir les revendications démocratiques dans le pays. D’ailleurs, Hillary Clinton a insisté sur le droit des peuples du Maghreb à décider pour eux-mêmes.
Le message est clair alors que les élections législatives doivent se tenir dans un peu plus de deux mois et que l’opposition algérienne a déjà exprimé ses craintes. Washington met la pression sur Alger autour de la transparence du scrutin.
En janvier 2012 déjà, Hillary Clinton avait déclaré que l’Algérie avait besoin d’une base démocratique qui reflète les aspirations du peuple algérien car si l’Algérie et les Etats-Unis sont des alliés de longue date en matière de lutte anti-terroriste, il n’en est pas vraiment de même sur le plan politique.
D’ailleurs, les médias algériens n’ont pas manqué de souligner que la secrétaire d’Etat n’a fait que passer à Alger alors qu’elle est restée une nuit en Tunisie et au Maroc.