Fait exceptionnel, le barrage de police qui bloque depuis deux mois et demi la rue où habite Etienne Tshisekedi a laissé passer les élus de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) hier, mardi 14 février. Tshisekedi avait dans un premier temps déclaré nulles ces législatives ; mais il a quand même réuni les nouveaux députés de son parti, et ensuite ceux des partis alliés. Au total, une soixantaine d’élus qui réfléchissent à la stratégie au nouveau Parlement.
Vont-ils siéger ? Vont-ils bloquer le système en empêchant le quorum ? Vont-ils démissionner avec leurs suppléants, provoquant ainsi une avalanche d’élections partielles ? Rien n’est encore décidé.
Ces grandes manœuvres s’élargissent au reste de l’opposition, où l’on évoque la rentrée parlementaire, mais en premier lieu la marche de protestation organisée ce jeudi 16 février à l’initiative de l’Eglise catholique. Marche pour demander la vérité des urnes et la démission de la Céni, la Commission électorale nationale indépendante.
Ce même jeudi, le nouveau Parlement doit se réunir pour la première fois sous la présidence du doyen d’âge, c’est la règle… Doyen qui se trouve être un élu de l’UDPS.