C ’est presque la moitié des membres du Conseil d’administration de la Banque mondiale qui se retrouvent dans la capitale économique ivoirienne. Les dix administrateurs ont une séance de travail en fin de matinée avec le Premier ministre, Guillaume Soro entouré de huit ministres, dont celui de l’Economie et des Finances.
Au centre de la réunion, le défi du redécollage de l’économie ivoirienne et l’évocation de l’une des priorités du gouvernement, à savoir à quel moment la Côte d’Ivoire va atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE, c’est-à-dire des pays pauvres très endettés.
Abidjan martèle depuis quelques mois que ce sera chose faite au premier trimestre de cette année. La Banque mondiale trouverait que c’est possible, alors que pour le Fonds monétaire international, ce sera au mieux au milieu de cette année. Le FMI étant la principale institution qui doit valider l’accession d’un pays aux avantages de l’initiative PPTE, notamment la réduction et le rééchelonnement de sa dette.
La réforme du secteur café-cacao, les infrastructures énergétiques et industrielles ou encore l’emploi des jeunes, sont les autres sujets qui seront abordés par la délégation de la Banque mondiale durant son séjour en Côte d’Ivoire. Elle rencontrera aussi les représentants du secteur privé.
La délégation de la Banque mondiale sera reçue par le président ivoirien Alassane Ouattara samedi, avant de poursuivre sa tournée au Ghana et en Guinée.