Les nouvelles autorités de Côte d'Ivoire et la délégation du FMI sont convenues « d'un ensemble de politiques macroéconomiques à mettre en œuvre durant le reste de l'année 2011, en vue de relancer l'économie du pays ». Ces politiques pourraient être appuyées par une facilité de crédit rapide d'environ 130 millions de dollars, qui pourraient être décaissé dès le mois de juillet quand le conseil d'administration du FMI aura formellement examiné la demande ivoirienne. La facilité de crédit rapide permet un décaissement direct, sans condition, au taux d'intérêt de 0%. Il est accordé en cas de catastrophe ou de situation d'urgence.
Le FMI prévoit une hausse du déficit budgétaire du pays, en raison de la faiblesse de l'activité économique au premier trimestre, et des besoins financiers désormais nécessaire au rétablissement de l'administration publique et à la réhabilitation des infrastructures. Dans ces conditions, la Côte d'Ivoire risque de ne pas pouvoir honorer ses engagements vis à vis de ses créanciers.
Le gouvernement est invité à réformer notamment l'administration fiscale et douanière, la filière café cacao et le secteur de l'énergie. Dès que des priorités et des plans à moyens termes auront été établis, le FMI pourra discuter avec Abidjan d'un plan économique triennal, soutenu par une facilité élargie de crédit.