Le commandant militaire de Bani Walid se veut formel : « La ville est calme, sous contrôle ». Cependant, malgré ces affirmations, la situation reste confuse.
La base de la brigade du 28-Mai où se sont déroulés les combats serait toujours encerclée par les assaillants. Les accès à la ville sont bloqués et la tension reste donc forte. Des hommes en armes sont toujours dans les rues. Des sources indiquent qu'il est difficile de savoir s'il s'agit de partisans des nouvelles autorités ou des anciennes.
Vingt quatre heures après les combats, les versions sur l'attaque sont contradictoires. Alors qu'un responsable local parle de militants « pro-Kadhafi » qui scandaient « Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout », les autorités ont démenti.
D'après le ministre de l'Intérieur Faouzi Abdelali, ces violences sont liées à des querelles internes. « Il n'y a pas de drapeaux verts dans la ville, il n'y a rien qui soit lié à l'ancien régime », a-t-il expliqué, ajoutant : « Ce différend serait lié aux compensations demandées par les combattants de la révolution ».
En apparence, le CNT semble contrôler la situation mais les autorités ont néanmoins renforcé la sécurité à Misrata, Benghazi et Tripoli.