Il y a eu des irrégularités ou des erreurs, c’est selon, dans les élections présidentielle et législatives groupées du 28 novembre 2011. Des partis politiques, des candidats, des observateurs de tout bord, des électeurs, ont tous dénoncé la tricherie et la manipulation des résultats.
Par la voix de l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Monsengwo Laurent Pasinya, l’Eglise a appelé au respect de la vérité des urnes. La démarche a suscité plusieurs réactions. Le clergé lui-même a semblé être divisé sur la question et il y aurait des évêques pour désapprouver la position du cardinal.
Aujourd’hui, la Conférence épiscopale nationale de la République démocratique du Congo (Cenco) se donne donc l’occasion de débattre de la question et on attend à l'issue des assises, ce 11 janvier une position commune en ce qui concerne la crise politique actuelle du pays.
Le message des prêtres de Kinshasa de samedi apparaît comme une pression, surtout un appel à la conscience vis-à-vis de la vérité des urnes.