L'année dernière, les enfants de la capitale n'ont pu aller à l'école que les six premiers mois de l'année, mais pas à la rentrée de septembre, pour cause de bataille de Tripoli, et de professeurs absents ou reconvertis en combattants.
Les enfants de Benghazi ou encore du Djebel Nefoussa ont, de leur côté, été privés d'école en début d'année, car c'est là que l'insurrection avait débuté. Ils ont eu droit à des cours de rattrapage à l'automne. Aujourd'hui, l'heure est à la reprise des cours sur tout le territoire.
Certains enfants sont impatients et ont préparé leur cartable depuis plusieurs jours. Les parents aussi ne sont pas mécontents, comme le confie à RFI cet habitant de Tripoli, père de quatre enfants.
« Mes gamins, ils vont me rendre fou, là ! La télévision, y-en a marre de ça ! L’ordinateur, internet… C’est fou, ça ! J’ai essayé de faire le maximum, de faire de l’écriture quoi… Parce que l’écriture, ça s’apprend ça, c’est pas comme ça... Ca s’apprend à l’école. On a appris à écrire à l’école ! ».
Les cours devraient reprendre avec de nouveaux manuels scolaires. Dans certains matières comme l'Histoire, les autorités ont réédité rapidement de nouveaux livres, pour gommer les chapitres à la gloire de Mouamar Kadhafi.