Un gendarme tué en Casamance par des rebelles du MFDC

Au Sénégal, les violences se poursuivent en Casamance, dans le sud du pays. Lundi 2 janvier 2012 au matin, de présumés rebelles du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance ont attaqué une brigade de gendarmerie dans le département de Bignona, faisant un mort et trois blessés. Mi décembre déjà, de présumés rebelles du MFDC avaient attaqué deux cantonnements militaires, à Kabeum et à Diagoune. Depuis, cinq militaires sont d’une faction du MFDC.

L’attaque est survenue lundi 2 janvier 2012 au matin, dans le village d’Affiniam, à une trentaine de kilomètres au nord de Ziguinchor. Là bas, de présumés rebelles du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance, le MFDC, se sont attaqué à une brigade de gendarmerie.

Joint par RFI, le commandant Ibrahima Diop, le porte-parole de la gendarmerie, affirme que les assaillants étaient une vingtaine et qu’ils ont emporté des armes. Bilan de cette attaque : un mort, trois blessés et deux personnes disparues. « Du renfort a été envoyé sur place pour sécuriser les lieux et rechercher les disparus », assure le commandant Diop.

Cette attaque survient au lendemain de l’appel de paix lancé à Ziguinchor par le Cardinal Théodore Adrien Sarr, qui demandait aux factions rebelles du MFDC et au gouvernement de reprendre le dialogue.

Et fait symbolique, samedi soir, dans son discours à la Nation, le président sénégalais a appelé les principaux chefs du MFDC à s’asseoir autour d’une table. Et Abdoulaye Wade a réitéré son offre de « mettre en œuvre des mesures de réinsertions sociales en faveur de tout ceux qui acceptent de déposer les armes ».
 

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