Les familles défendent les otages français kidnappés au Mali

L'avocat et les familles de Philippe Verdon et Serge Lazarevic ont tenu à lever les interrogations sur les activités des deux hommes kidnappés au Mali le 24 novembre dernier. Selon eux, les deux hommes travaillaient bien pour le compte d'une entreprise minière malienne. Ils ne sont « ni des espions, ni des barouzes » a martelé le père de Philippe Verdon.

« Trop de choses inexactes ont été raconté sur leur compte » affirme l'avocat des deux hommes, maître Alexandre Varaut, ce qui risque de leur nuire. Aqmi qui a revendiqué le rapt des français les a qualifiés d'espions dans sa revendication.

Philippe Verdon a un profil atypique. Il a côtoyé Bob Denard quand celui-ci écrivait ses mémoires. Il a été otage au sud Soudan, il y a 20 ans, et s'est lancé sans grand succès dans l'exploitation des mines d'émeraude à Madagascar. Une vie d'aventure qui ne suffit pas à faire de lui un espion ou un escroc, affirme son père. Jean Pierre Verdon rappelle que son fils était bien au Mali pour le compte d'une entreprise minière.

Son compagnon d'infortune Serge Lazarevic est lui aussi un homme au dessus de tout soupçon à en croire l'avocat Alexandre Varaut. Loin du mercenaire serbe Slobodan Lazarevic, avec lequel il fut parfois confondu.

Cette réhabilitation des deux otages s'adresse aussi aux ravisseurs. Dans sa revendication de l'enlèvement Aqmi affirme en effet que les deux hommes sont des espions. 

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