C’était une conférence de presse fleuve au cours de laquelle le pasteur Ngoy Mulunda s’est exprimé tour à tour en quatre langues : français, anglais, lingala et swahili. Il a reconfirmé que tout sera prêt pour demain.
Les bureaux de vote devront ouvrir de 6H à 17H, c’est-à-dire pendant onze heures et à ce sujet il a donné une précision importante : onze heures c’est la durée de l’ouverture d’un bureau de vote, si un bureau ouvre en retard, par exemple à 10 heures, il restera ouvert jusqu’à 21 heures et ainsi de suite.
En cas d’absence d’électricité, les lampes à pile sont fournies pour éclairer les bureaux une fois la nuit tombée. L’encre indélébile a été prévue pour éviter qu’une même personne vote deux fois. L’encre dans laquelle chaque électeur devra tremper le petit doigt restera indélébile pendant sept jours.
Si officiellement tout est prêt, la réalité est plus complexe. Plusieurs responsables congolais admettent hors micro qu’un certain nombre de bureaux de vote ne pourront pas ouvrir à l’heure prévue.
Concernant l’ordre public, le président de la Céni avertit qu’en cas de violence constatée sur des agents électoraux, les opérations de vote s’arrêteront, et « les électeurs attendront encore cinq ans », a-t-il dit.
Sur l’affaire des bulletins de vote en circulation dénoncée dans plusieurs villes du pays, le pasteur Ngoy Mulunda demande des preuves. « Apportez-moi ces bulletins que je les vois », a-t-il lancé, laissant entendre qu’il pourrait s’agir de faux bulletins.
Enfin, le président de la Céni a prévenu qu’aucune autoproclamation ne sera tolérée.