Il existe plus de 300 partis à Madagascar.
En dehors du parti de Marc Ravalomanana, le Tiako i Madagasikara (J'aime Madagascar), du Tanora malaGay Vonona (Jeunes malgaches déterminés) de Andry Rajoelina et de l'Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (Arema) de Didier Ratsiraka, on parle plutôt de groupes ou groupements politiques.
La médiation de la Communauté de développement d'Afrique australe en a identifié 11.
8 partis et groupes soutiennent la transition d'Andry Rajoelina.
Deux groupes proches d'Andry Rajoelina :
- le Tanora malaGay Vonona, Jeunes malgaches déterminés (TGV)
- l'Union de démocrates et républicains pour le changement (UDR-C)
Les groupes qui participent à la transition depuis mars 2011 :
- l'Espace de concertation des partis et associations politiques (Escopol)
- le Mouvement pour la démocratie à Madagascar (MDM)
- l'Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (Arema). Une aile du parti de l'ancien président Didier Ratsiraka a apporté son soutien à la transition.
- le Hery Politika mitambatra (HPM), plate-forme de 40 partis
L'opposition qui a intégré le gouvernement de transition, dont une scission de la mouvance Albert Zafy et celle de Marc Ravalomanana :
- l'Union de l'avenir de Madagascar/Mouvement national pour l'indépendance de Madagascar (UAMAD/Monima). Une aile du parti de l'ancien Premier ministre Roindefo Monja soutient la transition, mais cette aile est désavouée par celui-ci
- les Autres sensibilités (AS).
Le groupe de soutien au gouvernement de transition malgache comporte aussi des « signatures individuelles de soutien », ce qui contribue aussi à une certaine confusion.
Hors, la mouvance de l'ancien président Didier Ratsiraka, tous les groupes sont représentés dans le gouvernement.