Le bombardement a eu lieu à 13h30, heure locale, à Jilib, une localité se trouvant à une centaine de kilomètres au nord du port de Kismayo. Selon le porte-parole de l'armée kényane, le major Emmanuel Chirchir, la cible était un camp abritant une soixantaine de combattants shebabs. Le but était d'éliminer certains hauts reponsables dont l'identité n'a pas encore été révélée.
Si le porte-parole affirme que le bombardement a eu lieu à 500 mètres d'un camp de déplacés, l'organisation Médecins sans frontières publie un communiqué dénonçant un bombardement sur le camp faisant cinq morts et 52 blessés, la plupart des femmes et des enfants. L'organisation soigne les blessés dans une localité proche de Jilib.
Cette version recoupe d'autres sources humanitaires dont les bilans sont plus élevés. Elles racontent une distribution de nourriture en cours lorsque les bombardements ont eu lieu.