La délégation envoyée au Koweït avait pour mission de contrôler les conditions de vie des 160 travailleuses malgaches. Elle en a rencontré trois, heureuses et en bonne santé. Pour le reste, le ministère fait confiance à l’agence privée qui recrute et place ces employées.
Volanary Ralalason, directeur de la Migration au sein du ministère déclare : « On a constaté que les travailleuses malgaches ne sont pas en danger ».
Pour les membres du syndicat des travailleurs sociaux, seule une représentation diplomatique malgache dans le pays pourrait garantir la protection de ces ressortissantes. Le syndicat, qui vient en aide aux victimes de migration, a déjà recueilli des témoignages venus du Koweït.
Fabienne Marie-Ange, éducatrice spécialisée, affirme : « Il y en a quelques uns qui nous racontent qu’il y a des maltraitances, surtout au niveau des horaires et de la nourriture ».
L’approbation des autorités malgaches pour la destination Koweït augmentera sans doute encore le nombre de candidates au départ, attirées par l’espoir d’un avenir meilleur. Deux cents dollars par mois, c’est quatre fois plus que le salaire moyen sur la Grande île.