Kenya : les ravisseurs de la retraitée française se seraient échappés en Somalie

Les ravisseurs de la retraitée française enlevée sur l’île de Lamu ce samedi 1er octobre ont été pris en chasse par les garde-côtes kényans. Une fusillade aurait fait plusieurs blessés mais les auteurs du rapt seraient parvenus à se réfugier en Somalie. Les autorités locales et françaises sont sans nouvelle de l’otage. L’ambassade de France déconseille aux voyageurs de séjourner dans l’archipel de Lamu et dans tout site résidentiel de la zone ayant un accès direct à la mer.

Les forces de sécurité kényane sont entrées en action et ont poursuivi les ravisseurs qui se dirigeaient vers la Somalie à bord d'un bateau rapide. Le gouvernement kényan affirme que la marine kényane a pris en chasse l’embarcation dès que l’alerte a été donnée sur la prise d’otage et qu’un hélicoptère les a localisés. Les garde-côtes les auraient ensuite encerclés et une fusillade aurait fait plusieurs blessés parmi les ravisseurs.

Par la suite, le hors-bord a pu poursuivre son chemin vers Ras Kamboni en Somalie. Pour le moment, le Quai-d’Orsay déclare ne pas disposer de ces informations et ne confirme aucun des éléments fournis par le gouvernement kényan qui affirme que les ravisseurs ont posé pied à terre.

La prise d’otage a eu lieu juste en face de l’île de Lamu, à Manda, et les ravisseurs sont allés directement dans la maison de la Française qui fréquentait très régulièrement l’archipel y passant souvent plusieurs mois de suite chaque année. Tout le monde connaissait sur l’île cette retraitée de 66 ans qui ne se déplaçait qu’en fauteuil roulant. C'est la deuxième ressortissante étrangère à être kidnappée dans cette région en moins d'un mois.

L’ambassade de France vient de faire circuler un avis aux voyageurs déconseillant formellement de séjourner dans l’archipel de Lamu et dans tout site résidentiel de la zone ayant un accès direct à la mer.

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